Le compteur est l’équipement qui permet de mesurer l’énergie consommée.
Les anciens compteurs étaient électromécaniques : le comptage s’effectuait à partir de cercles chiffrés. Aujourd’hui, ils sont majoritairement électroniques. Ils servent à contrôler la consommation électrique afin, notamment, d’établir les factures d’électricité.
C’est EDF qui, en France, est chargé de l’installation des compteurs et d’assurer leur relevé régulier.
Il existe deux grands types de compteurs, tout dépend de la nature du branchement électrique de votre logement :
C’est le compteur le plus utilisé dans les logements français. S’il est appelé monophasé, c’est qu’il n’utilise qu’une seule phase d’électricité. Il est raccordé par 2 fils et calcule le nombre de kWh utilisés chaque heure. Pour cela, le compteur électrique monophasé prend en compte de nombreux indicateurs comme la plage horaire (heure pleine/heure creuse) qui dépend de votre type d’abonnement.
Quand choisir un compteur monophasé ?
Lorsque vos appareils domestiques ne demandent pas trop d’énergie : la puissance maximale d’un compteur monophasé étant de 12 kVA.
Le compteur électrique triphasé est relié par 3 ou 4 fils. S’il est dit triphasé c’est que ses phases sont décalées, elles ne sont pas toutes branchées sur la même installation. Chaque phase nourrit un circuit électrique différent.
Quand choisir un compteur triphasé ?
Lorsque vous avez des besoins industriels ou que vous disposez d’importants équipements, par exemple, un système de chauffe de piscine (même avec son courant de 400 volts, le compteur électrique triphasé ne disjoncte pas).
Une installation photovoltaïque requiert 2 compteurs : un dit de « non consommation » (dans le cadre de la vente totale) et un de production (et de consommation, dans le cadre de l’autoconsommation).
Découvrez un guide complet dans lequel nous avons rassemblé toutes les questions que vous vous posez sur l’autoconsommation solaire
