Née aux États-Unis il y a une quinzaine d’années et présente dans 47 pays du globe dont la France, Bigbelly, la poubelle solaire connectée, fait de plus en plus parler d’elle. Muni de capteurs qui préviennent quand il faut venir le vider, ce compacteur moderne permet de gérer 8 fois plus de déchets qu’une poubelle normale.
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Comment ça marche ?
Bigbelly, ou « gros ventre » en anglais, ressemble à une poubelle normale sauf qu’elle est dotée d’un panneau photovoltaïque sur le couvercle. L’énergie solaire ainsi produite est stockée dans une batterie et alimente un compacteur qui accepte plus de déchets. Cette poubelle de rue 2.0 peut remplacer 8 poubelles publiques traditionnelles.
L’électricité verte sert aussi à alimenter des capteurs connectés qui envoient des données à un système central. Ce tableau de contrôle intelligent fournit une carte en temps réel des poubelles à vider avec un ordre de priorité. Les camions de collecte des déchets ne se déplacent ainsi qu’au moment opportun avec un parcours optimisé. Les clients de Bigbelly voient ainsi leurs coûts de collecte diminuer en moyenne de 75%.
Ce système inventé par la société américaine du même nom a également réduit la fréquence des ramassages de 88% à Dublin et de 85% à Philadelphie.
Afin d’améliorer le tri des déchets, la poubelle existe en 3 variantes : une pour les déchets organiques, une pour les déchets résiduels et une autre pour les bouteilles en plastique.
47 pays utilisent cette poubelle solaire
En 2007, la ville de Saint-Mandé avait été la première en France à expérimenter Bigbelly, bientôt suivie par Strasbourg, Vincennes, Dijon, etc. Des stations de collecte et de recyclage des déchets de ce type sont présentes dans plus de 47 pays du monde dont 15 pays européens.
Énergie solaire et recyclage font bon ménage !